Ô oui ! Tu me fais souffrir mon bien aimé,
Cette somptueuse torture, ainsi que les cordes que j'attache à tes pieds,
Nous lient du pacte antique, celui par notre sang signé,
À ma conscience tu naquis donc, pour que mon âme se dissolve,
Pour que tu me foules au pied,que jamais mon esprit ne résolve...
Tu m'as blessée par tant de beauté que tu as, sans vouloir me donner,
Que ton corps épanoui, tes mains inassouvies, tes baisers alanguis,
Aux lointaines sirènes tu succombes, tu t'en vas, et tu me scandalises,
Ô mon Bien Aimée, tu me fais tellement souffrir, personne ne rivalise,
Et tu connais ce qui me plaît....