Je te vois, mon Homme imaginaire, Sorcier des voluptés,
Étendu sur ta couche, languissant dans ton regard tranquille, je te vois,
Dans tes gestes habiles, durant la nuit hantée,
Habitée de ce vouloir que j'ai de toi, je te vois.....
Mon Amour, quel est ton sortilège ? Ce qui se passe sur ma peau,
Dans la pénombre onctueuse où tes mains se balancent,
Tu crée des secondes éternelles plantées sur ma conscience,
Et ton désir immense frappe mon enveloppe d'un authentique sceau
Tes soupirs et ta voix dans la nuit écarlate,
Ce qui rugit comme une cavalcade de forts chevaux sauvages,
Ce que nous fûmes, cette nuit sublime, dans un ultime entracte,
Mon homme imaginaire, tu revêts de puissants et somptueux orages,
Et tout est poésie: tes épaules et tes reins,
Tes douces harmonies qui vibrent en symbiose,
Ô que j'aime l'insatiable, et ton corps souverain,
Sur mon corps luxurieux, par ton style virtuose....